comité chômage

Les proches aidants coincés dans les limbes du système d'assurance-emploi

Des milliers de personnes proches aidantes se tournent vers les prestations pour proches aidants du programme d'assurance-emploi. Ces personnes se rendent rapidement compte que le programme ne saura répondre à leurs besoins : taux de prestation trop bas, et période de couverture trop courte. Beaucoup d'entre eux sont alors pris de court, et n'ont d'autre choix que de s'endetter pour subvenir à leurs besoins, tout en continuant à être proche aidant. 

Au Comité Chômage de Montréal, l’avocat Gabriel Pelletier a été témoin de plusieurs cas comme celui de Mme Henley. « C’est assez fréquent, malheureusement, qu’on reçoive des appels de personnes proches aidantes qui ont atteint la fin de leurs prestations », dit-il.

Dans tous les cas, il est obligé de leur dire qu’il ne peut pas les aider parce que la loi est ainsi faite. « On ne peut pas dire : “Le gouvernement a pris une mauvaise décision dans votre dossier, on peut vous aider ou vous défendre en cour.” Malheureusement, on doit leur dire qu’ils ont fait le tour de ce qui est offert. » L’avocat plaide pour des prestations plus généreuses pour les proches aidants, qui sont les parents pauvres de tous les programmes, selon lui.

 

« La solution aux problèmes des milliers de Mme Henley de ce monde — parce qu’il y a beaucoup de proches aidants au Québec, et ça va continuer d’augmenter —, c’est une solution politique. » Il affirme être en discussion avec différents partis politiques fédéraux pour proposer des améliorations aux prestations destinées aux proches aidants.

Un article de Jessica Nadeau, à lire sur le site du Devoir : Cliquez ici